Les SARL sont soumises à différentes charges quels que soient leurs domaines d’activités. En général, il est question des charges fiscales, des charges d’exploitation et des charges sociales. La part que représentent ces différentes charges varie selon plusieurs paramètres de l’entreprise.
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L’Impôt sur les sociétés
Pour l’impôt sur les sociétés, on considère les SARL comme des personnes morales. L’estimation de cet impôt tient compte des résultats comptables de la société. Il représente 15 % des bénéfices de la société lorsque ce résultat est inférieur à 38 120 €. Quand les bénéfices sont supérieurs à ce montant, le pourcentage d’imposition est de 25 %. Les SARL sujettes à cette réglementation sont celles dont le chiffre d’affaires est inférieur à 7 630 000 €.
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L’impôt sur le revenu
Au lieu d’un impôt sur la société, une SARL peut opter pour l’impôt sur le revenu. Ce système consiste à imposer les associés de la société et non la société elle-même. Mais même dans ce cas, la SARL doit respecter certaines règles. Parmi ces conditions, il faut souligner que la société devrait avoir un chiffre d’affaires inférieur à dix millions d’euros. De plus, au moins 50 % des actions doivent être détenus par des personnes physiques.
La taxe sur la valeur ajoutée
La TVA attendue par Taxe sur la Valeur Ajoutée est prélevée dans trois cas. On retrouve d’abord la franchise en base de TVA. Dans ce cadre, la TVA ne peut être déduite tant que l’entreprise n’a pas atteint un chiffre d’affaires préalablement déterminé. Il existe également le régime réel simplifié qui exige des sociétés de faire une déclaration annuelle des acomptes de TVA. Le troisième régime est le réel normal. Ici, les entreprises doivent faire une déclaration mensuelle de la TVA.
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Les charges liées à l’exploitation
Les charges d’exploitation ont rapport avec l’activité professionnelle des SARL. On parle également des achats de marchandises ou de toute autre prestation dépendante de l’exploitation de la SARL. Les achats de matières premières, les assurances, les probables loyers, les couts de sous-traitances, et les salaires des employés sont également inclus. D’autres dépenses peuvent également être ajoutées. Par exemple, la société pourrait inclure les intérêts des prêts contractés.
Si le gérant d’une SARL exerce gratuitement et se déclare comme tel, il n’aura pas de cotisation sociale à verser. Dans le cas où il perçoit une rémunération, il doit absolument payer des charges sociales. Le taux variera selon la rémunération. En ce qui concerne les salariés, la SARL a à charge : l’allocation familiale, les assurances importantes, la CRDS et la CSG. Pour connaitre le pourcentage, vous devez avoir des informations sur l’assiette de cotisation. On vous recommande d’utiliser des outils en ligne pour plus de précisions.